Projet de grossesse : les outils précieux de la Nutrithérapie et de la Naturopathie

Table des matières

Aujourd’hui, je m’adresse aux couples – et pas seulement aux femmes comme pourrait faire penser le titre de cet article – qui ont, ou sont déjà, dans un projet de naissance et qui souhaitent avoir le maximum d’informations et des solutions naturelles, grâce à la Naturopathie et la Nutrithérapie, afin de faciliter la conception, de mener une grossesse la plus douce et harmonieuse que possible, un bon développement du bébé, un accouchement physiologique et un allaitement de qualité pour bébé et pour maman. Dans cette première partie, nous verrons en tout premier lieu quelles pourraient être les risques et les causes potentielles d’infertilité, de fausses couches, de malformations du fœtus, de problème de développement du fœtus et du bébé, de dépression post-partum, de complications de la grossesse et de l’accouchement. En effet, ces causes et risques sont nombreux et avant tout projet de naissance, il est important de connaître tous ces risques afin de mettre toutes les chances de son côté pour vivre de manière la plus sereine que possible cette période charnière dans la vie d’un couple. Puis, dans une deuxième partie qui fera l’objet du prochain article, nous verrons qu’elles sont les différentes solutions naturelles qu’offre la Naturopathie et la Nutrithérapie pour éviter ou limiter ces risques, favoriser une bonne fertilité du couple, et permettre la nidation autant que faire se peut, le bon développement du fœtus, le bon développement du bébé y compris sur le plan immunitaire, et le bien-être physique et psychique ainsi que la santé de la mère de la grossesse à l’allaitement.

1ère partie – Les causes d’infertilité et les risques autour de la naissance

Causes d’infertilité

De nos jours, les couples qui ont un projet de naissance rencontrent des problèmes de fertilité de façon dramatiquement plus fréquente que les générations précédentes. 10% des couples seraient infertiles, ce qui serait le double d’il y a 20 ans. Cette infertilité croissante aurait plusieurs causes possibles documentés et étayés par des études scientifiques :

Conception tardive des femmes

Les mutations de la société, notamment dans les relations sociales, les projets de carrière, le développement de l’esprit d’indépendance chez les femmes, font que celles-ci procréent de plus en plus tard diminuant leur potentiel de mener à bien un projet de naissance naturel mais également assisté. Bien que le nombre de femmes choisissant de procréer au-delà de 40 ans augmente pour les raisons que nous venons de citer, les femmes s’engageant dans des grossesses dites tardives (c’est-à-dire au-delà de 40 ans) ont plus de risques de fausses couches, de complications liées à la grossesse[1] tel que le diabète gestationnel, ou de mettre au monde des bébés prématurés. Au-delà de 40 ans, les chances de procréer sont aussi plus réduites, que ce soit naturellement ou par fécondation in vitro, et ceci est dû à la chute de la fertilité.

Dysfonctionnement ovarien et Dérèglement hormonal

La cause d’infertilité la plus fréquente est le dérèglement hormonal qui peut résulter d’une perturbation du fonctionnement ovarien (cycles irréguliers, trop court, absence de règles, syndrome prémenstruel) dont le syndrome des ovaires polykystiques qui touche des millions de femmes dans le monde ou de maladie gynécologiques affectant les ovaires comme l’endométriose qui elle touche 6% des femmes. Au niveau du système hormonal et endocrinien, on peut également se trouver face à des dérèglements de la sécrétion et de la production d’hormones comme la LH ou la FSH, au niveau de l’hypothalamus et de l’hypophyse par exemple, la prolactine, les œstrogènes ou la testostérone. C’est ce qu’il passe dans le cas du syndrome polykystique ovarien. Le dérèglement hormonal peut aussi être la conséquence d’un dysfonctionnement endocrinien par le dérèglement des surrénales et de la thyroïde (hypo- ou hyperthyroïdie).

Les perturbateurs endocriniens responsables de dérèglement hormonal [2]

Concernant les dysfonctionnements du système hormonal et du système endocrinien, les principales causes incriminées sont la présence environnante et persistante de ce que l’on appelle les perturbateurs endocriniens (ce sont des composés chimiques qui vont se comporter dans le corps comme nos propres hormones et empêcher ceux-ci de fonctionner normalement). On les trouve par exemple dans les pesticides, dans les plastiques et contenants plastiques, ce qu’on appelle les phtalates, les parabens, le bisphénol, que l’on retrouve partout autour de nous dans notre environnement, et en particulier ceux qui sont en contact direct avec notre nourriture ou dans les cosmétiques et que nous ingérons quotidiennement. [J’ai abordé ce sujet lors de la conférence que j’ai donné sur les perturbateurs endocriniens à Alternatiba 2018, à Bayonne]

Maladies sexuellement transmissibles

comme la chlamydiae et la gonorrhée, qui augmentent l’infertilité chez la femme et chez l’homme

Obésité

L’augmentation de l’obésité dans le monde et en France entraîne une hausse de l’infertilité. Les causes de l’obésité sont aussi multifactorielles et ne seraient pas dues uniquement à la malbouffe mais également aux antibiotiques et tout autre élément induisant le déséquilibre de la flore intestinale. Les perturbateurs endocriniens et les pesticides seraient eux aussi mis en cause. L’obésité peut entraîner également un dérèglement hormonal[3]. L’inflammation intestinale et la dysbiose seraient une des causes principales de l’obésité, entraînant un défaut de fonctionnement des protéines, du métabolisme énergétique et des processus d’assimilation nutritionnelle. [Cette information très intéressante sera développée dans un tout prochain article spécial sur l’obésité, le diabète et le syndrome métabolique que je vais développer avec des solutions et des conseils nutritionnels]

Diminution du nombre de spermatozoïdes et de la qualité du sperme dues aux modes de vie

Les hommes aussi peuvent être touchés par l’infertilité. Ce qu’on évoque souvent ce sont la qualité du sperme en termes de quantité et de mobilité des spermatozoïdes. Tabagisme, alcoolisme, stress, surpoids, manque d’activités physiques, port de slips, wifi, ondes des téléphones portables peuvent avoir un impact sur la fertilité masculine, mais également féminine. Tous ces comportements vont non seulement porter atteinte à la qualité du sperme mais également à l’intégrité du matériel génétique transmis par les parents. Si la procréation a eu lieu, de manière naturelle ou par PMA, il existe aussi des risques liés à la grossesse (fausses couches, malformations et développement du fœtus, transmission génétique d’anomalies ou d’altérations). Voici une liste de ces risques et de leurs causes possibles.

Les risques liés à la grossesse

Fausses couches

Les causes de fausses couches sont nombreuses mais parmi les causes principales, il y a l’anomalie de l’embryon (génétique) ou de son développement, les maladies de la mère (gynécologique, vasculaire, diabète, obésité, anorexie, maladies auto-immunes, troubles hormonaux ou endocriniens), une infection bactérienne ou intoxication alimentaire, la prise de médicaments ou de plantes, la consommation de tabac, d’alcool ou de drogue, l’exposition à des toxiques et une alimentation non adaptée et non nutritionnelle…

Malformations congénitales

Les malformations congénitales telles que les cardiopathies ont de plus grandes probabilités d’apparitions pour les bébés des femmes en surpoids ou en obésité, mais il y a aussi le risque génétique et les altérations spontanées de l’ADN qui sont dues à l’exposition à un environnement délétère (pollution, pesticides, alimentation toxique et inflammatoire, radiations,UV, ondes électro-magnétiques, …) (cf. épigénétique) et au vieillissement cellulaire (stress oxydatif). Nous verrons qu’il est possible de réparer l’ADN dans le prochain article qui traitera de la deuxième partie du sujet ; les solutions pour un projet de naissance serein et avec des risques limités.

Retard de développement fœtal

La consommation d’alcool[4] lors de la grossesse qui est une cause de malformation, est aussi une cause de retard dans le développement cérébral du fœtus. La consommation de café serait quant à elle responsable de la naissance d’un bébé de petit poids[5].

Dépression post-partum

La dépression post-partum touche 10 à 20% des nouvelles mamans même si celles-ci n’ont jamais fait d’épisodes de dépression dans leur vie auparavant. Les femmes ayant déjà fait des dépressions ont un risque de 50% de faire une dépression post-partum. Cette maladie est multi-factorielle et fait intervenir plusieurs éléments comme :
  • Les changements hormonaux
  • L’isolement social et l’absence d’accompagnement et de soutien
  • L’absence de préparation à la grossesse et l’accouchement induisant un état de détresse
  • L’insatisfaction dans sa vie personnelle, de couple et/ou professionnelle
  • L’épuisement et burn-out post-natal
  • Les antécédents familiaux et de dépression
  • Un « baby-blues » qui dure et qui est très mal vécu

Diabète gestationnel

Le diabète gestationnel qui touche 5 à 6% des grossesses, a de nombreuses répercussions sur la grossesse ; il augmente les risques de pré-éclampsie (hypertension artérielle), de fausses couches, d’accouchement prématuré, de césarienne et de complications de l’accouchement par la prise de poids excessives du bébé, des risques plus élevés de surpoids de l’enfant et de développer un diabète de type 2 à l’âge adulte, de diabète de type 2 voire de type 1. Même si 90% des diabètes de grossesse disparaissent naturellement, il est important d’anticiper et de faire vérifier sa glycémie avant la conception et surtout d’adapter son alimentation avec un régime équilibré. Les causes et facteurs de risques de survenue du diabète gestationnel sont surtout dus à des antécédents familiaux de diabète type 2. Une des causes pourrait être la révélation d’un diabète ou pré-diabète présent avant la grossesse, à l’obésité ou le surpoids avant la grossesse, poids de naissance de la mère supérieur à 4kg, grossesse tardive, mais le diabète gestationnel peut aussi apparaître sans avoir aucun facteur de risque et serait donc lié à l’alimentation de la mère et son activité physique.

Des solutions naturelles et des conseils de Naturopathie et de Nutrithérapie pour éviter et limiter ces risques

Nous venons de voir dans cette première partie de l’article quels pouvaient être  les risques et causes potentielles d’infertilité et de complications de grossesse. Comme nous avons déjà identifié quelques causes, nous verrons, dans le prochain article, la 2ème partie de ce sujet du projet de naissance avec toutes les solutions que l’on peut mettre en œuvre afin de limiter ces risques et tout ce que l’on peut faire pour les réduire au maximum. Nous avons entre-aperçu quelques pistes de solutions en identifiant les causes. Nous verrons surtout comment la Nutrithérapie et la Naturopathie peuvent nous aider à mener à bien ce projet dans les meilleurs conditions émotionnelles et physiologiques et surtout nous apporter des solutions naturelles. Accompagnement projet de grossesse Nadia Retour vers la page d’accueil du blog [1] Elevated risks of pregnancy complications and adverse outcomes with increasing maternal age. Hum Reprod. 2007 May;22(5):1264-72. Epub 2007 Feb 8. [2] Long-term effects of environmental endocrine disruptors on male fertility https://doi.org/10.1016/j.gyobfe.2006.08.010 [3] Role of hormonal and inflammatory alterations in obesity-related reproductive dysfunction at the level of the hypothalamic-pituitary-ovarian axis. Reprod Biol Endocrinol. 2018 May 9;16(1):45. doi: 10.1186/s12958-018-0366-6. [4] Burd L: Fetal, infant, and child mortality in a context of alcohol use. Am J Med Genet. 2004 May 15;127C(1):51-8 [5] Parazzini F “Maternal coffee drinking in pregnancy and risk of small for gestational age birth.” Eur J Clin Nutr. 2005 Feb;59(2):299-301.

Projet de grossesse: les outils précieux de la Nutrithérapie et de la Naturopathie – 2ème PARTIE

Après avoir évoqué, dans l’article précédent, un certain nombre de risques et surtout identifié des causes possibles aux risques entourant un projet de naissance en particulier en ce qui concerne l’infertilité du couple ou bien les fausses couches, nous allons aborder dans cette deuxième partie de ce sujet les différentes solutions que proposent la Naturopathie et la Nutrithérapie pour répondre aux problématiques que l’on peut rencontrer ou pour se préparer en couple à vivre cette période aussi sereinement que possible.
Une approche globale et personnalisée, en particulier en termes d’alimentation, permet aux personnes désireuses de vivre leur projet de naissance de la manière la plus douce et naturelle que possible de trouver des solutions pour bien préparer la grossesse.
Nous allons aborder ces solutions pour chacune des étapes du projet de naissance.2ème partie – Les solutions naturelles de la Nutrithérapie et de la Naturopathie

La conception

Le principal problème que les couples vont rencontrer au stade de la conception sont les problèmes d’infertilité. Nous allons traiter dans un premier temps la question de l’infertilité masculine.

Infertilité masculine

Comme nous l’avons vu, il existe plusieurs causes à l’infertilité masculine. Les plus courantes vont être :

  • Qualité du sperme diminuée souvent en raison de l’âge mais aussi
  • du tabagisme,
  • de l’alcoolisme,
  • d’une alimentation déséquilibrée,
  • du port de slips et sous-vêtements trop chauds[1] et serrés,
  • des ondes radio, wifi, et des téléphones portables, et autres rayonnements

Pour cela, il est important avant même la conception, d’entreprendre une détoxification de l’organisme, une réparation de l’ADN et une stimulation de la spermatogenèse.
Des études relativement anciennes faisaient déjà état de l’infertilité masculine provoquée par des températures élevées au niveau des testicules. Dernièrement, des recherches ont même porté sur la contraception masculine par hyperthermie scrotale[2].

Eviter le port de slips et préférer les caleçons

Des études ont démontré que porter des slips maintenait les testicules au chaud, également la nuit, ralentissait la motilité des spermatozoïdes et réduisait leur nombre. C’est pourquoi, il est recommandé de porter des caleçons et de dormir nu sans sous-vêtements tout en gardant les pieds au chaud par exemple en s’endormant avec des chaussettes qui pourront être facilement enlevées dans la nuit, dans une chambre à température fraîche et non-surchauffée (en dessous de 18°, le mieux étant entre 16 et 14°)

Eviter l’utilisation des ordinateurs et le port des téléphones portables près des parties génitales

Donc, messieurs, pour favoriser une bonne fertilité :

  • Portez des caleçons,
  • Dormez nu, sans sous-vêtements,
  • Éloignez le plus possible de vos parties génitales, tout émetteur d’ondes wifi, téléphone portable, etc..

Eviter les perturbateurs endocriniens et les métaux lourds

Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, les perturbateurs endocriniens que nous retrouvons dans notre environnement et dans notre alimentation (pesticides, phtalates, bisphenol A, parabens, PCB, …) sont responsables de dysfonctionnements hormonaux pour les hommes comme pour les femmes (réduction de la spermatogenèse, infertilité, fausses couches, malformations génitales du fœtus, …). Il est donc primordial de faire la chasse à ces perturbateurs endocriniens que nous retrouvons partout dans notre environnement en particulier dans les plastiques et autres contenants alimentaires, les cosmétiques, les produits industriels, textile et tissus traités dans les maisons, peinture, etc….
Concernant les métaux lourds, qui vont également s’accumuler dans les tissus de l’organisme et qui par exposition répétées vont engendrer des maladies mais également l’infertilité féminine ou les fausses couches, dans le cas du mercure par exemple, nous les retrouvons dans les poissons gras, les contenants alimentaires métalliques (aluminium), les amalgames dentaires, les canalisations, les produits industriels, tabac, etc…
Ensuite nous envisagerons un mode de vie et des solutions naturelles pour détoxifier son organisme et éliminer les polluants.

Détoxifier l’organisme

Arrêter le tabac peut par exemple s’entreprendre, si les conditions sont favorables en termes d’environnement (stress limité), à l’aide d’outils tels que :

  • l’hypnose mais aussi
  • la méditation,
  • la reprise d’activités physiques pour la sécrétion d’endorphines que cela procure,
  • la phytothérapie grâce au Kudzu qui est une plante indiquée pour aider dans tout type d’addiction,
  • la nutrithérapie par le traitement de la tension pulsionnelle avec une alimentation sérotoninergique à base de légumes, glucides lents en quantité modérée à chaque repas sous formes par exemple de céréales complètes ou semi-complètes,
  • Les activités aquatiques
  • et les massages

Eliminer les polluants de son organisme

Afin d’éliminer les toxiques et les polluants de l’organisme, il est possible de stimuler les processus naturels de détoxication afin de se débarrasser des toxiques et des polluants qui se sont accumulés dans l’organisme. Pour cela le Phyiomance Detox (Thérascience) est spécifiquement conçu avec des nutriments qui vont stimuler ces processus de détoxification naturels du foie tels que les glucoraphanes du brocolis, le radis noir, la bétaïne, le N-acétyl-cystéine, la pectine de pomme, le silicium, ainsi que des cofacteurs comme le magnésium, les vitamines B6, B9, B12, le Zinc.
Pour détoxifier le foie, nous avons aussi en phytothérapie l’aide du Chardon-Marie et du Desmodium que nous avons vu dans un précédent article.
Je conseille également de faire une détox de métaux lourds avec par exemple le produit Equilibre DTOX de Biophénix à base de pectine de citron ou Métaux détox du laboratoire Herbolistique à base de Chlorella, Ail des ours et Coriandre.
En Nutrithérapie on va pouvoir également utiliser le Zinc (pour protéger contre le cadmium, le plomb, le mercure), le sélénium (mercure), le magnésium et le silicium (aluminium) (cf. Bilan des métaux lourds avec l’Oligoscan), la vitamine C et le N-Acétyl-Cystéine (précurseur du gluthation puissant anti-oxydant et élément principal des voies de détoxification des polluants).
Afin de protéger les cellules lors de la décharge des toxiques et des métaux lourds, il existe aussi l’acide-alpha-lipoïque qui est un autre puissant anti-oxydant, épargneur et protecteur des autres anti-oxydants et puissant chélateur de métaux lourds. Cet élément a la faculté de traverser la barrière hémato-encéphalique et de permettre l’élimination des métaux lourds logés dans le cerveau, prévenant ainsi les maladies neurodégénératives, par exemple.
Cependant, il faudra impérativement évacuer ces toxiques par les selles en consommant beaucoup de fibres, en buvant beaucoup d’eau (non polluée) et en ayant une alimentation à tendance végétarienne et anti-inflammatoire (très riche en végétaux, pauvre en viande, pauvre en sucres, graisses trans et saturées animales, …). Un état de constipation est une contre-indication à toute cure de désintoxication si la personne se sait grandement intoxiquée en particulier par la présence de nombreux amalgames dentaires et plombages (plomb, mercure) et de tabagisme important et de longue durée.
L’élimination par voie urinaire et par la sudation (activités physiques, sauna) des polluants chélatés, délogés et entraînés grâce aux différents outils de la Nutrithérapie sera aussi favorisée en buvant une quantité suffisante d’eau .
Cette détox est valable également pour la femme.

Réparer son matériel génétique et son ADN

Ainsi nous allons pouvoir réparer l’ADN des parents qui ont été altérés, dont les mutations génétiques peuvent être transmises à l’enfant et qui sont une des causes d’infertilité. Celles-ci peuvent alors entraîner une anomalie chromosomique du futur fœtus qui est la cause principale des fausses couches. Les futurs parents de plus de 40 ans ont plus de chances d’infertilité du fait du vieillissement cellulaire et des dégâts sur l’ADN dus à la durée d’exposition qui est plus importante qu’un jeune parent de 20 ans notamment en termes de stress.
Un des produits les plus puissants pour réparer l’ADN et favoriser l’intégrité du génome est le Physiomance DNAir (Therascience). Il contient en effet des principes actifs géno-protecteurs tels que la quercétine, la rutine, l’acide rosmarinique ou la lutéoline qui vont stimuler nos processus naturels de réparation de l’ADN ou inhiber les processus d’altération de l’ADN ainsi que tous les cofacteurs dont les processus de réparation de l’ADN ont besoin comme le Zinc, le magnésium, les vitamines B9, B12, C et E.
Enfin, nous avons grâce à la pharmacopée chinoise, une autre plante protectrice contre les dégâts oxydatifs sur l’ADN, anti-oxydante et anti-âge, l’astragale, qui va également agir sur la protection et la réparation de l’ADN en agissant sur la baisse du raccourcissement des télomères (extrémités des chromosomes) et en soutenant l’action de la télomérase à chaque réplication de l’ADN qui va reconstruire les télomères. Le raccourcissement des télomères est corrélé au vieillissement cellulaire et donc à la réduction de la longévité, ainsi qu’à l’apparition des cancers[3]. Il est accentué par le mode de vie (tabac, stress, inflammation, surpoids, obésité, …)
Il est possible de connaître l’état d’altération de son ADN en faisant doser le marqueur 8OHDG dans les analyses biologiques, par exemple, mais également le MDA, ou les isoprostanes urinaires. Le degré d’intoxication aux métaux lourds, pesticides et autres polluants peut aussi être évalué par l’analyse de cheveu.
Enfin, une des façons les plus rapides de réparer son ADN est aussi de jeûner plusieurs jours ou de pratiquer la « restriction calorique »[4] ou le « jeûne intermittent ». L’organisme va alors se mettre en mode survie et mettre en œuvre des processus d’auto-restauration, d’auto-phagie[5], … ; ce que l’on appelle l’hormesis[6]. Les processus de réparation des dégâts du stress oxydatif et de l’ADN seront aussi stimulés par cet état d’hormesis.

Stimuler la spermatogenèse

Les nutriments à prendre en cas d’infertilité masculine vont être :
Le Zinc (c’est même l’élément le plus important pour améliorer le nombre et la motilité des spermatozoïdes), la vitamine B9, B1, le nicotinamide, le ginseng, les fruits riches en OPC, le magnésium, les vitamines C, E et autres anti-oxydants, les acides omegas 3. Nous verrons plus bas quels compléments nous pourrons prendre.
En termes d’alimentation, nous allons donc privilégier les aliments riches en nutriments protecteurs que nos avons vu précédemment (thé vert, fruits rouges et baies sauvages, aliments riches en vitamine C, les crucifères, ail, oignon rouge, curcuma, ortie, chocolat noir (sans papier d’aluminium), le foie bio, les œufs bio, céréales complètes), betterave crue, radis noir, choucroute, kombucha, kéfir, miso, tempeh, kimchi, …
En gemmothérapie, on va pouvoir par exemple utiliser le macérat de bourgeons de chêne ou de sequoia.
L’acupuncture est aussi indiquée dans le cas d’infertilité pour aider à améliorer la mobilité des spermatozoïdes.

Infertilité féminine et dérèglement hormonal

Des études ont montré qu’un régime végétarien ou à tendance végétarienne réduisait les risques d’aménorrhées[7] comparé à des régimes alimentaires non végétariens et donc carnés.
En gemmothérapie, il sera possible de s’aider de bourgeons de Framboisier ou le Pommier, par exemple pour régulariser le cycle hormonal de la femme.
Le Gatillier et l’Alchémille en phytothérapie permettront également de retrouver un équilibre hormonal.

La conception

L’infertilité touche plus souvent les femmes à partir de 40 ans car l’âge avançant, celle-ci a eu le temps d’accumuler beaucoup de toxines et polluants (perturbant le bon fonctionnement de l’organisme) et de voir son ADN dégradé (tabac, exposition soleil UV répétées, pollution, stress, …). Son métabolisme énergétique a perdu en efficacité (en cause la sédentarité, le stress, le surpoids). Le corps a eu le temps de s’épuiser et de se carencer (en cas d’alimentation déséquilibrée ou de régimes à répétition)…. Le potentiel des 20 ans est bien amenuisé mais il est possible de recharger et de régénérer ce corps et de l’aider à optimiser de nouveau son métabolisme énergétique comme nous l’avons vu plus haut (alimentation anti-oxydante et anti-inflammatoire, compléments alimentaires pour remonter les carences, activités physique pour relancer le métabolisme, respiration, gestion du stress et des émotions, jeûner pour régénérer l’organisme, …) et donc de l’aider à rajeunir pour accueillir sereinement une grossesse.
Les fausses couches sont la plupart du temps dues à une anomalie chromosomique, ou à des conséquences d’intervention gynécologiques passées.
Comme nous l’avons vu plus haut, nous pouvons détoxifier l’organisme des polluants mais dans ce cas précis, nous allons pouvoir réparer l’ADN de la future maman et du futur papa grâce à la phytothérapie et la Nutrithérapie avec par exemple Physiomance DNAir de Thérascience qui est très bien dosée en quercétine, rutine, acide rosmarinique et lutéoline. Ou selon les conseils de réparation de l’ADN vu précédemment.
Le stress et la fatigue mais aussi les carences nutritionnelles sont aussi des causes majeures de fausse couche.
Pour cela, nous allons proposer à la future maman des outils de gestion du stress tels que :

  • Le yoga,
  • la méditation,
  • les massages,
  • les activités aquatiques,
  • La nutrithérapie avec le même protocole que pour le futur papa ; une alimentation à base de beaucoup de légumes, de glucides lents à chaque repas, du magnésium ainsi qu’une cure de vitamines B d’un mois.
  • Eventuellement, je conseillerais la consommation de foie Bio pour les apports en vitamines B, Zinc, et Fer qui sont des nutriments essentiels à remonter pour la grossesse, des carences dans ces nutriments pouvant empêcher le bon développement du fœtus ou entraîner d’importantes carences chez la mère lors de la grossesse mettant en danger le bon déroulement de la grossesse.

Toutefois, dans les cas de fertilité féminine, il existe également une grande part psychologique qu’il peut convenir de creuser (ou pas) aussi si toutes les analyses biologiques semblent ne faire état d’aucun dérèglement, dysfonctionnement ou d’aucune carence.

La grossesse

Avant de débuter une grossesse, il est donc primordial que la mère se soit détoxifiée des polluants, des excès d’œstrogènes de la pilule et des perturbateurs endocriniens (cf. plus haut) afin de limiter les malformations congénitales et les problèmes de développement du fœtus et les conséquences sur l’état de la mère qui empireraient avec la grossesse.
Lors de la grossesse, il sera également important de fournir tous les nutriments essentiels dont la mère et le fœtus ont besoin pour le bon développement du fœtus et le bien-être physique et psychique de la mère et remonter les éventuelles carences en minéraux, vitamines ou oligo-élément (en particulier, vitamine B9, Fer, Calcium, vitamine D, mais aussi le Zinc et le magnésium).
En termes d’alimentation, il sera donc très importante de veiller à consommer bien évidemment des aliments bio, bcp de végétaux autant crus que cuits à la vapeur douce, des fruits et des aliments riches en omégas 3 en particulier du DHA pour le développement cérébral mais pas de poissons gras à cause de la présence de métaux lourds, des céréales complètes et semi-complètes, des oléagineux, des graines et des légumineuses.

La supplémentation en Fer est déconseillée en dehors des cas d’anémie, car en excès dans l’organisme le fer est un pro-oxydant pro-inflammatoire majeur sous forme de supplémentation à forte dose et peut entraîner des risques sur le développement du fœtus. Il sera beaucoup plus judicieux de conseiller à la mère de consommer de la viande rouge 1 à 3 fois par semaine ou des abats (foie bio, boudin, gésier, …) à raison d’1 fois par mois maximum (pour éviter l’excès de vitamine A) en consommant de la vitamine C au cours du repas pour augmenter la fixation du fer et éviter de boire du thé vert pendant les repas qui a l’effet contraire.
Par contre, on évitera également les barbecues et viandes grillées, qui contiennent des molécules toxiques pour l’organisme (autant que le tabagisme) et des molécules néfastes à l’intégrité de l’ADN, ce sont ce que l’appelle les molécules de Maillard, que l’on trouve aussi dans les croûtes roussis (du pain, des pâtes à tarte, pizza, biscuits, gâteaux, ….).

Les compléments alimentaires en péri-natalité

Complexe généraliste multi-vitamines et minéraux sans Fer ni cuivre comme le Multidyn Femina (Bionutrics) ou Sérénité Grossesse (Synergia) en particulier si soupçon de carences en raison d’alimentation déséquilibrée ou de défaut d’assimilation des nutriments.
Tout récemment, j’ai découvert la marque UNAE, laboratoire de compléments alimentaires fondé par Julien Venesson, journaliste scientifique et formulateur pour de nombreux labos, dont je respecte le sérieux et la rigueur dans ses recherches et ses travaux de rédaction en Santé Naturelle. UNAE propose en effet des produits sans excipients ni additifs, sans fer ni cuivre, sans lactose, sans gluten, sans OGM et dans des emballages écologiques (sans plastique). Et forcément, en termes de composition et de formulation, on est au top du top! Un complexe spécial Grossesse trouve sa place dans cette gamme de compléments et je ne peux que le recommander. En particulier, celui-ci contient des folates et non de l’acide folique, bien mieux assimilé. Et surtout l’acide folique, dans sa forme synthétique, pouvant se trouver en excès dans l’organisme (non métabolisé), serait délétère en cas de cancer, et diminuerait les chances de grossesse pour certaines femmes porteuses d’une mutation du gène de la MTHFR.
Complexe de vitamines B, B-Nutrics (Bionutrics) ou Equilibre Vitamines B (Biophenix) à prendre pendant 1 mois dans un premier temps pour corriger des carences avant de prendre le relais avec un des généralistes spécial Grossesse comme ceux cités ci-dessus.
Vitamine D à corriger impérativement avant la conception puis en prenant 1000 à 2000UI par jour en fonction du dosage sanguin à partir de la date de conception
Magnesium, D-stress booster (Synergia) en dose correctrice
Omega 3 en particulier DHA pour le bon développement du foetus et l’équilibre nerveux et émotionnel de la maman, à stopper au 3ème trimestre de la grossesse pour éviter le risque d’hémorragie lors de l’accouchement mais qui seront alors pris sous forme alimentaire végétal uniquement. En effet, la consommation de poissons gras est déconseillée à la future maman pendant tout le temps de la grossesse et de l’allaitement voire 3 mois avant la conception, du fait de la contamination par les polluants et métaux lourds.
Probiotiques pour renforcer le système immunitaire et corriger la flore si déséquilibre

Système immunitaire du fœtus

Les anticorps de la mère passent via le placenta (comme les polluants et perturbateurs endocriniens d’ailleurs). Ce qui veut dire que la mère va transmettre en majeure partie (l’autre partie est déjà transmise au niveau génétique) son système immunitaire.
Le système immunitaire de la mère va pouvoir être stimulé en favorisant une bonne flore intestinale par une alimentation riche en végétaux (probiotiques naturels et prébiotiques), boire suffisamment et éviter la constipation, consommer de la viande régulièrement mais en quantité modérée juste avant et pendant la grossesse et limitée de manière à éviter toute constipation.

Gestion du stress et préparation à l’accouchement

Les huiles essentielles sont dangereuses et interdites aux femmes enceintes pour la plupart, sauf quelques exceptions, mais en olfactothérapie, la future maman pourra bénéficier d’effet puissant sur la sphère émotionnelle (lavande, marjolaine à coquille, orange douce, petit grain bigaradier, camomille).
Le yoga pré-natal et l’haptonomie vont également permettre à la future maman d’être en connexion avec son corps de femme enceinte et son bébé. Cela permettra d’aider la future maman à se préparer également pour l’accouchement.
La musique (musicothérapie[8]) est tout autant indiquée à écouter, à jouer ou mieux encore à chanter pour la libération d’endorphines et de dopamine, et le bien-être procuré qui sera ressenti par le bébé. D’ailleurs, tous les animaux et plantes de la maison en profiteront également.

L’accouchement

Il faut savoir que lors de la naissance par voie naturelle, le bébé va être en contact avec la flore vaginale et la flore anale de la maman, puis la flore cutanée lors des toutes premières tétées, constituant ainsi une partie importante de son microbiote et la base de son système immunitaire. Ce n’est pas le cas lors d’une naissance par césarienne où l’enfant va arriver au monde avec une flore carencée ou quand il n’y a pas d’allaitement.

L’allaitement

Comme avec l’alimentation de la mère pour favoriser une bonne flore intestinale et un bon système immunitaire lors de la grossesse et l’accouchement par voie naturelle, le bébé va pouvoir stimuler son système immunitaire grâce à l’allaitement. Le lait maternel est riche en acides gras et en anticorps qui va aider également à renforcer le système immunitaire du bébé. Plus longtemps le bébé sera allaité et plus son système immunitaire sera donc développé. Il est possible et même très favorable pour le système immunitaire du bébé et pour son bien-être et développement psychologique[9], neurologique et émotionnel, d’allaiter son bébé au-delà d’1 an (jusqu’à deux ans selon l’OMS en même temps qu’une alimentation diversifiée). Les bénéfices sont également augmentés pour la mère pour limiter les risques de cancer ou d’ostéoporose.
Les goûts du bébé vont commencer à se développer in utero. Il sera donc bon d’habituer l’enfant à naître au plaisir des légumes, des fruits et des épices, des bons acides gras et éviter la surconsommation de sels, de sucre et de graisses saturées et trans (ces dernière étant toxiques pour l’organisme).
Pour favoriser la lactation, nous pourrons avoir recours à des tisanes de mélanges de plantes galactogènes ou des épices tels que le fenouil, le fenugrec, la verveine, le basilic, le cumin, l’ortie, entre autres, qui aideront en plus à la digestion et à la détente. Et a contrario, il faudra éviter de consommer en excès du persil, de la sauge, de la menthe.
Pour les mères qui ne peuvent pas allaiter, il est possible de faire tirer son lait ou de faire appel à des donneuses auprès des lactarium pour permettre au bébé d’avoir un lait maternel riche en anticorps et physiologiquement bien plus adapté à ses besoins que du lait de vache ou du lait infantile industriel.
Toutefois, allaitement ou non, le contact peau-à-peau de la mère et de l’enfant est nécessaire y compris en dehors de la tétée pour un bon développement émotionnel et psychique du nourrisson. Le portage en écharpe corps-à-corps sera d’ailleurs encouragé et privilégié pendant au moins toute la première année du bébé.

La maternité

L’accouchement sera favorisé par la prise de magnesium tout au long de la grossesse qui aidera la future nouvelle maman au niveau des contractions, de la douleur, du stress émotionnel, du système nerveux, et d’un point de vue fatigue et énergie.
En cas de baby blues important et qui semblerait durer, ne pas hésiter à augmenter les doses de magnésium jusqu’à 600mg/j et à prendre un complexe de vitamines B pendant 1 mois pour corriger si cela n’a pas déjà été fait.
Une alimentation favorable riche en végétaux, tryptophane, fruit et glucides lents à chaque repas aidera la mère à produire et à épargner de la sérotonine et sera favorable à un meilleur sommeil lors des temps de repos à l’arrivée du nouveau-né.
Il sera possible de s’aider également des psychobiotiques pour agir sur la flore intestinale et favoriser un meilleur état nerveux et émotionnel pour la maman, en prévention de la dépression post-partum.
Sachez qu’il est possible de choisir d’accoucher naturellement chez soi, si la grossesse n’est pas à risque, c’est l’accouchement à domicile (il représente 5% des naissances en France et 90% dans le monde), accompagnés d’une sage-femme, dans le confort, la douceur et l’intimité du foyer, dans une piscine gonflable.
L’AAD permet de vivre un accouchement physiologique dans des conditions favorables au bien-être émotionnel du bébé et des futurs parents et ainsi de vivre une expérience de l’accouchement en douceur et rempli de chaleur.
Il existe également des « maisons de naissance » associées à des cliniques qui permettent de vivre un accouchement plus physiologique tout en ayant les conditions médicales. Malheureusement, il n’en existe que quelques-unes en France.
Et pour finir, je ne saurais que recommander aux couples et aux femmes qui désirent vivre une grossesse et leur nouvelle vie de maman de façon naturelle, de se faire accompagner par une doula.
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Laboratoires UNAE, Bionutrics, Biophenix

[1] Mieusset R, Bujan L (1995) Testicular heating and its contributions to male infertility: a review. Int J Androl 18: 169-84
[2] Hyperthermie scrotale et infécondité masculine. Progrès en Urologie(1992), 2, 31-36, R. MIEUSSET(1), L. BUJAN (2), A. MANSAT (2), F . PONTONNIER (3) (1) Centre de Stérilité Masculine, (2) CECOS Midi-Pyrénées, Hôpital de la Grave, (3) Service d’Urologie, Hôpital Rangueil, Toulouse
[3] A dynamic DNA-repair complex observed by correlative single-molecule nanomanipulation and fluorescence, Evan T. Graves et al., Nature Structural and Molecular Biology, 2015
[4] Masood A. Shammas (2012), Telomeres, lifestyle, cancer and aging. Curr Opin Clin Nutr Metab Care
[5] https://www.franceculture.fr/sciences/nobel-de-medecine-mais-quest-ce-que-lautophagie
[6] Masood A. Shammas (2012), Telomeres, lifestyle, cancer and aging. Curr Opin Clin Nutr Metab Care
[7] S. I. Barr et al, Vegetarian vs nonvegetarian diets, dietary restraint, and subclinical ovulatory disturbances : prospective 6-mo study, Am J Clin Nutr, 1994, 60 (6) : 887-894
[8] https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/musicotherapie-quand-la-musique-remplace-le-medicament_31137
[9] Newton N.  The uniqueness of human milk. Psychological differences between breast and bottle feeding. American Journal of Clinical Nutrition 1971;24(8):993-1004.

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