Traitements naturels complémentaires du cancer
Connu depuis l’Antiquité et longtemps jugé comme une maladie incurable, le cancer détient des évocations très sombres. Heureusement, les progrès médicaux permettent de traiter de plus en plus de cancers de nos jours.
Qu’est-ce que le cancer et quels en sont les différents types ?
Le cancer désigne une prolifération incontrôlée de cellules anormales, lesquelles envahissent et contaminent les tissus sains avoisinants. Parfois, les cellules cancéreuses se détachent de leurs emplacements d’origine pour donner naissance à d’autres foyers secondaires dits « métastases ».
Regroupant les maladies résultant d’un dysfonctionnement cellulaire, les cancers se distinguent en fonction de la nature du tissu dans lequel ils se sont développés. Les carcinomes apparaissent soit au niveau des tissus de revêtements internes des organes et des glandes comme le sein ou la prostate ; soit en externe comme la peau dans le cas d’un mélanome. Les sarcomes surviennent, quant à eux, lorsque les cellules cancéreuses affectent les os, les muscles striés ou la graisse. Dans le cas des cancers hématopoïétiques, ce sont le sang et les organes lymphoïdes qui sont affectés. On parle, entre autres, de leucémie et de lymphome.
Les causes et principaux facteurs de risque
Maladies multifactorielles, les cancers peuvent avoir diverses origines dont le mode de vie, l’environnement et le patrimoine génétique.
Les facteurs dits « évitables » sont associés aux habitudes de vie telles que le tabagisme, la sédentarité, l’alcool, ou le déséquilibre alimentaire. Les risques de cancer peuvent aussi augmenter en fonction de notre environnement, comme l’exposition au soleil, à la pollution, aux virus et aux bactéries.
Les facteurs « non évitables » regroupent, quant à eux, des éléments comme l’avancée de l’âge et « l’érosion » du corps et le sexe.
Le traitement d’un premier cancer par la chimiothérapie ou la radiothérapie peut être favorable à la survenue de la maladie.
Le patrimoine génétique est aussi un facteur de risque, car dans près de 10% des cas, le cancer est d’origine héréditaire et correspond à l’expression de prédisposition génétique. Mais cette expression est quant à elle modulée par l’épigénétique (ou l’influence de notre environnement et de de notre mode de vie sur l’expression de nos gènes).
Comment prévenir la maladie et les récidives ?
La meilleure prévention contre le cancer est de réduire le facteur de risque « évitable » et de diminuer les chances de laisser s’exprimer les gènes (épigénétique positive). Dans 40% des cas, le cancer aurait, en effet, pu être évité par une bonne hygiène de vie, une alimentation adaptée et une protection contre les toxiques, polluants et autres perturbateurs endocriniens.
Le risque de cancer bronchique augmente aussi bien en fonction de la durée de tabagisme que de la dose de tabac fumée. Cancérigène avéré, l’alcool augmente les risques de cancers des voies aérodigestives supérieures, du sein, de l’œsophage, du foie, du côlon-rectum. De nombreux cas de cancer de l’endomètre, de la prostate, des reins, du pancréas, des poumons sont causés par une surcharge pondérale et par un manque d’activités physiques.
Une alimentation équilibrée permet de réduire ces facteurs de risque. Pour cela, il faut limiter la consommation de viande rouge, de charcuterie, de sel et de produits industriels riches en gras ou en sucre. A la place, il faut opter pour des aliments anti-cancer, dont les fruits et légumes riches en antioxydants, en vitamines et en fibres ; les légumes secs, les céréales complètes et semi-complètes.
En parallèle, il convient d’éviter l’exposition aux toxiques et autres perturbateurs endocriniens. Ces derniers sont présents dans notre environnement quotidien, que ce soit dans l’air, dans l’eau ou dans les aliments sous formes de pesticides et d’additifs alimentaires, de résidus d’hormones dans la viande, d’emballage en plastique…
Le facteur stress
Un bon développement personnel et spirituel, ainsi qu’une bonne gestion du stress et des émotions sont enfin favorables à la prévention du cancer. Un « esprit sain dans un corps sain » améliore, en effet, la qualité de vie au quotidien et défavorise les facteurs de risque.
Il est admis maintenant qu’un des plus grands facteurs de développement ou d’aggravement de la maladie est le stress, avant même le tabac ou une mauvaise hygiène de vie.
Une méta-analyse de 2011 a même permis d’objectiver que la pratique de la méditation de Pleine Conscience permettait d’améliorer le bien-être psychologique des patients cancéreux et, en réduisant les symptômes liés au stress, une meilleure qualité de vie.
D’autre part, une nouvelle discipline s’intéresse aussi aux conséquences et à l’impact du stress sur le système hormonal et le système immunitaire ; c’est la PSYCHO-NEURO-ENDOCRINO-IMMUNOLOGIE.
Quels sont les traitements conventionnels ?
Les principaux traitements du cancer sont la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.
La chirurgie est une intervention médicale qui consiste notamment à enlever la tumeur ou le tissu cancéreux de son emplacement pour éviter la propagation des cellules cancéreuses.
Utilisant la radiation, la radiothérapie vise, quant à elle, à détruire les cellules infectées pour les empêcher de croître et de se diviser.
Les traitements médicamenteux ont pour but de détruire les cellules cancéreuses. Dans le cas d’une chimiothérapie, ils permettent de ralentir leur croissance. Dans le cas d’une hormonothérapie, ils visent à empêcher leur propagation en renforçant la capacité du système immunitaire. Dans le cas d’une immunothérapie, ils contribuent à combattre le cancer.
Quels sont les principes actifs et molécules naturelles ayant fait l’objet de nombreuses études et méta-analyses?
Le sélénium, la vitamine C et autres anti-oxydants
Les antioxydants (ou co-facteurs) sont présents dans notre alimentation sous forme de vitamines A, C, et E ; ou de minéraux comme le Sélénium et le Zinc. Le resvératrol, le thé vert, le curcuma, la quercétine et d’autres substances alimentaires… sont également riches en antioxydants. Peu importe leurs origines, les antioxydants ont pour mission de lutter contre l’oxydation cellulaire et la formation des radicaux libres. En limitant les dommages causés par les cellules cancéreuses et en luttant contre leur propagation dans les tissus voisins, les antioxydants interviennent dans le traitement du cancer. En complément d’une radiothérapie ou d’une chimiothérapie, ils limitent les effets secondaires et la toxicité des traitements médicamenteux puissants. Les résultats des études permettent de corréler une baisse de la mortalité en particulier avec la supplémentation en Sélénium.
La quercétine
Présente dans l’ail, l’oignon rouge, la câpre, les haricots verts, le thé, les choux, les baies, le raisin, et les pommes, la quercétine détient des vertus antioxydantes et anti-inflammatoires. On lui reconnait également des propriétés anti-cancer.
La berbérine
Présente dans l’hydraste du canada, le cotis du Japon et l’épine-vinette, la berbérine est un alcaloïde organique naturel jaune et amer. Ayant des vertus antibactérienne, antivirale, antifongique, anti-âge, anti-inflammatoire, antiarythmique et métabolique, la berbérine est un agent chimio-préventif et thérapeutique non négligeable.
Le curcuma
Epice d’origine indienne d’un jaune prononcé, le curcuma détient des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. En ralentissant le processus de développement des cellules cancéreuses et la formation de métastase, il intervient efficacement dans le traitement du cancer du cœur, du sein et du foie, en complément de la radiothérapie et de la chimiothérapie.
Le resvératrol
Présent dans le raisin, notamment au niveau des pépins et de la peau des rouges et des roses, le resvératrol est un antioxydant et un anti-inflammatoire puissant. Des études en laboratoire ont permis d’indiquer son efficacité dans la prévention de certains cancers. Utilisé en renfort d’un traitement médicamenteux, il détient des vertus anti-cancers notoires.
La phycocyanine
Pigment bleu présent dans la spiruline et dans la klamath, la phycocyanine est la substance qui capture l’énergie solaire pour transformer celle-ci en énergie biochimique. Les qualités de cette molécule dans le traitement des maladies, dont le cancer, réside ainsi dans sa capacité à capter et à exploiter les photons lumineux des radiothérapie en cas de cancer par exemple. Elle en potentialise donc les effets ce qui permettrait de diminuer les doses de traitement. Elle a aussi des propriétés anti-oxydantes, anti-prolifératives et pro-apoptotiques et certains médicaments anti-cancéreux en contient même des dérivés. Dans le cas des leucémies, elle permet de relancer la fabrication des cellules souches et de normaliser la quantité de globules rouges.
Où trouver une phycocyanine et de la spiruline de très haute qualité? un excellent produit le NaturaBlue chez Natura4Ever
Les champignons Shiitake/ Maitake/ Reishi
Les champignons asiatiques comme le Maitake, le Shiitake et le Reishi trouvent leurs vertus dans des polysaccharides dites bêta-glucanes. Ils sont connus dans la médecine traditionnelle pour leurs capacités à améliorer le système immunitaire et à renforcer les défenses naturelles de l’organisme, y compris dans un environnement bactérien ou viral important. On leur reconnait également un effet antitumoral non négligeable, en complément d’un traitement par chimiothérapie.
Les crucifères
Les crucifères regroupent les légumes de type brocolis, choux de Bruxelles, et choux frisés. Leur propriété anti-cancer réside dans leur concentration en sulforaphane. Des recherches menées par l’université de Havard – États-Unis ont notamment conclu que ces légumes peuvent prévenir certains cancers, voire traiter et supprimer des tumeurs.
Les fruits rouges
Les fruits rouges dont la grenade, les myrtilles, les fraises, les framboises, les mûres, les cerises et les raisins se distinguent par la présence de l’acide ellagique et des anthocyanidines. Riches en antioxydants, les fruits rouges sont recommandés pour leurs capacités à ralentir le développement et la prolifération des cellules cancéreuses et tumorales. Pour profiter pleinement des bienfaits de ces fruits, il est conseillé de les consommer bien frais.
Le thé vert et Matcha
Riche en catéchine, le thé vert est reconnu pour sa capacité à renforcer les défenses naturelles et à améliorer le système immunitaire. Dans le cadre d’un traitement contre le cancer, cette boisson ralentit la propagation de la maladie vers de nouveaux tissus sains et améliore la qualité de vie en cas de radiothérapie. En effet, les effets secondaires comme les vomissements et les diarrhées sont atténués, lesquels sont pourtant fréquents dans les interventions au niveau du pelvis et de l’abdomen. Le thé vert fait, notamment, ses preuves d’anti-cancer dans le cas d’une leucémie lymphatique, d’un cancer de sein, de la prostate ou de la peau.
Le soja
Ayant une forte teneur en isoflavones de type génistéïne, daidzéïne ou glycétéïne, le soja détient des vertus anti-cancer, notamment dans le traitement et la prévention des récidives du cancer de sein. A consommer sous forme de lait, de yaourt, de tofu, de miso ou de tempeh, le soja contribue à atténuer les symptômes de la ménopause, des troubles hormonaux et du cancer du sein. Il n’est toutefois pas recommandé d’en prendre sous forme de compléments alimentaires pour des cas d’antécédents de cancer hormono-dépendants.
En revanche, et contrairement à des croyances qui circulent, la consommation des produits à base de soja, de légumineuses, riches en phyto-œstrogènes, n’est pas contre-indiquée même en cas de cancer du sein, bien au contraire. C’est ce qu’ont montré de vastes études où le taux de récidive et la mortalité sont nettement réduits avec des apports alimentaires plus élevés en phyto-œstrogènes; Dossier Santé et Nutrition, Dr Jean-Paul Curtay
Dans une démarche de correction des déficits nutritionnels globale et une meilleure protection anti-inflammatoire et anti-oxydante, on veillera aussi à vérifier son taux de vitamine D et on fera attention à l’équilibre nutritionnel en omega 3 EPA-DHA.
De manière générale, on peut associer en prévention du cancer ou des récidives une alimentation anti-cancer (riches en végétaux, autant de cru que possible, pauvres en viandes et produits industriels, en sucre, graisses saturées, riches en épices anti-inflammatoires, etc…), une gestion des émotions, une activité physique au jeûne (intermittent, hydrique, hebdomadaire) en fonction des capacités et contre-indications éventuelles.
Précautions et contre-indications de certaines molécules naturelles avec les traitements conventionnels
Le recours aux molécules naturelles dans le traitement des cancers présente ses limites. En effet, l’efficacité des traitements naturels repose sur les doses ingérées. Trop faibles, ces dernières n’ont aucun effet alors que trop fortes, elles peuvent présenter un effet néfaste et toxique pour un organisme faiblement immunisé. Parfois, elles peuvent réduire les actions des traitements conventionnels et médicamenteux, notamment ceux ayant un effet oxydant dont la radiothérapie et les antibiotiques antitumoraux de type bléomycine ou mitomycine.
Les protocoles anti-cancer en 2019
A instaurer de pair avec un régime cétogène, le traitement métabolique du Dr Laurent Schwartz trouve son fondement dans « l’effet Warburg », découvert en 1956. Si les cellules normales brûlent le sucre pour produire suffisamment d’énergie, les cellules cancéreuses anormales semblent se diviser et proliférer pour répondre à une perturbation cellulaire dont elles sont victimes. Le traitement métabolique consiste alors à rétablir le fonctionnement des mitochondries pour ralentir la progression du cancer et à permettre aux cellules cancéreuses de revenir à leur état normal.
Les principes actifs utilisés dans le traitement métabolique sont le Sodium R-lipoate (forme active et la plus biodisponible de l’acide alpha lipoïque, un puissant anti-oxydant) et l’hydroxy-citrate.
L’approche thérapeutique métabolique s’associe à un régime alimentaire cétogène, c’est-à-dire pauvre en sucre et riche en graisses. Pour ralentir la prolifération des cellules cancéreuses, la revue de littérature publiée en 2011 dans Nutrition and Metabolism met en valeur le potentiel anti-cancer d’un régime riche en gras. Dans le cadre de ce régime, à côté d’un apport toujours très élevé en légumes, on privilégie le beurre, les avocats, les œufs, les poissons, la viande ou encore la volaille, et on élimine les pâtisseries, les fruits, les pommes de terre, tous les produits raffinés et industriels et le sucre mais aussi les céréales et les légumineuses. Ce faisant, l’organisme va puiser de l’énergie dans les lipides, lesquelles vont se transformer en acides gras et en corps cétoniques.
Toutefois, l’approche métabolique et les diètes cétogènes dans le cadre d’un traitement contre le cancer restent au stade expérimental. Dans une revue parue dans le Journal of Human Nutrition and Dietetics en 2018, l’extrapolation des bienfaits d’un tel traitement sur les humains n’est pas encore concluante. Par conséquent, il convient d’y recourir avec prudence et à dose modérée, en association avec les traitements classiques comme la chimiothérapie, la radiothérapie ou la chirurgie. On s’orientera déjà a minima vers une alimentation anti-cancer, anti-inflammatoire, anti-oxydante et alcalinisante.
Deux associations permettent de trouver des renseignements sur ces protocoles : celle du Dr Laurent Schwartz, https://guerir-du-cancer.fr/ et « Cancer et Métabolisme » www.cancer-et-metabolisme.com
NOTA BENE : Toutes les informations données dans cet article et plus largement sur ce blog sont données à titres informatifs. Elles ne constituent en aucun cas un traitement. Il convient de s’adresser à des praticiens compétents.
Les nutraceutiques qui sont présentés ici ont des propriétés physico-chimiques qui nécessitent comme tout produit aux principes actifs de prendre des précautions et de se renseigner auprès de son médecin ou de tout autre thérapeute compétent concernant les éventuelles interactions médicamenteuses entre les molécules ou dans le cas de prise concomitantes d’autres compléments alimentaires, ou des conséquences de surdosage et d’utilisation prolongée.
Autres approches psycho-émotionnelles, spirituelles et énergétiques en co-traitement
Les approches complémentaires contribuent à lutter contre le cancer, et surtout à en atténuer les symptômes en complément des traitements conventionnels. Leur efficacité se base sur l’interaction entre les émotions, les pensées et le corps physique afin de garantir un mieux-être chez le malade et à agir sur l’évolution de la tumeur. Elles peuvent améliorer le bien-être corporel et psychologique, réduisent la fatigue, l’anxiété et le stress et apportent de la sérénité, du plaisir et du calme. Elles agissent sur la qualité du sommeil et améliorent l’appétit. Ces approches complémentaires peuvent aussi prendre la forme de prière, de pensée et psychologie positive, ou encore de thérapie par la parole ou énergétique.
Prière et spiritualité
D’abord, la spiritualité peut aider le malade à trouver un sens à la vie et une raison d’être. Elle permet de garder l’espoir d’une amélioration, de mieux vivre et de s’épanouir malgré les maux physiques. Ensuite, elle permet surtout de développer autour de soi un environnement positif et pour les personnes croyantes de gagner en confiance et de garder un esprit positif.
Psychologie positive
Grâce à la psychologie positive, l’idée, quant à elle, est de permettre de se concentrer sur des pensées et des émotions qui déclencheront une cascade d’hormones favorables au bien-être, et permettra d’aborder la maladie différemment.
Certes, les pensées positives ne guérissent pas le cancer. En revanche, elles aident à ne pas amplifier les aspects négatifs tout en percevant les risques réels.
Par ailleurs, les soins psycho-énergétique et psycho-corporel visent à équilibrer les énergies et à harmoniser les chakras. Le principe de ces outils complémentaires de traitement est basé sur l’écoute de l’inconscient pour pouvoir interpréter et pour soulager les maux.
Décodage des maladies
La thérapie par la parole permet de décoder, puis d’interpréter la survenue des maladies. La thérapie analytique et le décodage biologique permettent d’aller encore plus loin dans la compréhension et l’acceptation de la maladie tout en travaillant à la résolution des conflits intérieurs. A la lumière d’ouvrage comme ceux du Dr Hamer, du livre du Dr Pierre-Jean Thomas-Lamotte, « Et si la maladie n’était pas un hasard… » ou autre ouvrage sur la symbolique des maladies, et en en identifiant les chocs conflictuels, les thérapeutes peuvent ainsi aider la personne à adresser les problématiques ayant causé la maladie et les traiter à leur source.
L’énergétique chinoise
Enfin, les soins énergétiques de la médecine chinoise occupent aussi une place importante parmi les approches complémentaires de traitement du cancer. Ils sont basés sur la capacité des thérapies par l’énergie à traiter les symptômes de la maladie et à atténuer les effets secondaires, dont la fatigue ou la douleur ou l’anxiété. Mais quelles que soient les formules choisies, ces thérapies doivent être utilisées en co-traitement avec les approches conventionnelles et ne visent qu’à améliorer la qualité de vie des malades.
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